Le week-end du CFC, restera pour tous, un week-end mémorable…
Après 6h30 de route, dans cinq voitures différentes et de façon échelonnée, nous arrivons successivement au gîte de Gerardmer.
C’est fort attentionnés, qu’Hervé, Laurent et Leïla, arrivés les premiers, ont organisé la nôtre. Hervé a fléché notre arrivée avec des panneaux « course d’orientation ». Quant à Laurent et Leila, ils se sont chargés d’apposer sur la porte de chaque chambre, le nom des occupants. Bref, une fois les voitures débarrassées de leur contenu, chacun a pu profiter de sa première nuit, très rapidement !
Alors que ce samedi matin semble être le début d’une journée de printemps maussade, nous tentons de réaliser autour du gîte une petite balade de mise en forme. Petite promenade vite écourtée en raison de la pluie qui commence à tomber. Leïla, Joël, Jean-Paul (nos trois sélectionnés pour participer à la coupe de France) et Laurent, sont les premiers à quitter le gîte et à affronter les trombes d’eau pour monter les tentes sur le lieu de courses… eau qui bien vite se transforme en neige. De la neige, qui pour ce début mai, ne devrait forcément, pas tenir !
Les départs de ce samedi s’échelonnent de 13h19 pour Leïla à 17h47 pour Laurent. Les 21 inscrits ont tous le même sentiment à l’issue de leur course : terrain hyper technique, beaucoup ont même l’impression de faire de la CO pour la première fois, 4 PM pour le club. Entre les conditions météorologiques, les falaises, les rochers, les chemins qui deviennent invisibles, ceux créés par le passage des coureurs, les dénivelés, les marais bleus sur la carte et blancs sur le terrain, tout était compliqué ! Mais pour augmenter la difficulté, Joël choisit au départ de son parcours de ne pas prendre sa carte, il en prend une autre, quant à Étienne, il décide de laisser sa semelle de basket dans la forêt Vosgienne. Il finit ses derniers postes à cloche pied… Le premier perd la tête et le deuxième ses morceaux… c’est vraiment triste ! Et la neige continue de tomber…
Heureusement que le gîte est chauffé, que l’on peut y faire sécher le linge et y préparer les repas. Pour commencer ce moment de convivialité et remonter le moral des troupes : apéro ! Mais surtout, mise à l’honneur de François, Flora et Marina, nés respectivement les 2, 3 et 4 mai à qui l’on souhaite un très joyeux anniversaire. C’est aussi à cette occasion que Flora nous dévoile ses talents de ventriloque !
Le dimanche, départ très tôt pour les premiers et tôt pour les suivants. Le temps est glacial, la neige n’a pas fondu durant la nuit. Les horaires de départ des relais sont un peu décalés en raison de l’obscurité en forêt. Pour nos trois équipes de Nationale 4, c’est à 8h05 que tout commence. Très vite l’équipe 1 est concurrencée par l’équipe 2, tantôt la première est devant la deuxième, tantôt, c’est l’inverse… Leïla et Lou (équipe 2) font des courses magnifiques, la place se jouera sur les courses des derniers coureurs. Alors que nos deux derniers relayeurs attendent, c’est David qui part le premier. Philippe, soulagé de ne plus supporter le poids de la première place, part le cœur léger, 5 minutes après David. Et là, au passage de la balise spectacle, au grand étonnement de tous, c’est Philippe, qui arrive le premier, 10 minutes devant David. Qu’est-il arrivé, David s’est-il blessé ? A-t-il fait un mauvais choix d’itinéraire ? (oui et) Non, c’est Philippe qui a fait une belle rencontre… celle d’une dame âgée (de son âge quoi !) qui sait orienter, prend le temps de lui expliquer le terrain, les reliefs (certainement une prof)… et mène donc l’équipe 2 vers la victoire ! Nous restons malgré tout en Nationale 4…
Quel beau week-end exceptionnel ! Cela faisait 40 ans qu’il n’était pas tombé de neige début mai (dixit la maman de la propriétaire du gîte) et c’est arrivé pour nous, quelle chance… Dans tous les cas, elle ne nous a pas empêché de nous amuser et de prendre du plaisir à être ensemble.
