Le Bon, la Brute et le Truand - Acte III

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Création : dimanche 10 décembre 2017 17:10

Avant de vous relater notre troisième participation aux JO²-Xème édition, nous avons décidé de faire tomber les masques car soyons honnêtes, même si chacun a sa petite idée, tout le monde se pose la même question ...

Qui est le bon, qui est la brute et qui est le truand ?

En effet, afin de satisfaire nos nombreux fans, de faciliter l’exposition médiatique (portraits, interviews, reportages, …) et de donner plus de visibilité aux sponsors désireux de nous faire signer un contrat (on peut toujours espérer, c’est bientôt Noël !), nous allons lever le voile. Autant vous le dire tout de suite, la désignation des rôles dans l’équipe n’a pas été simple et ce n’est qu’à l’occasion d’âpres négociations qu’un fragile consensus est apparu, même si je crains que tout cela ne soit remis en cause l’année prochaine. Enfin, puisque tout le monde veut le savoir, voici l’identité des trois protagonistes de cette aventure sportive.

LE BON

Il ne pouvait s’agir que d’un CapOnordiste au sens de l’abnégation total, prêt à se sacrifier pour son équipe. Il a effectué toutes les formalités administratives et a arpenté la forêt de Clairmarais en long, en large et en travers malgré un genou douloureux : c’est David. Pour être tout à fait honnête, il s’est octroyé lui-même ce rôle sans nous demander notre avis, c’est l’avantage du capitanat dans une équipe.

LA BRUTE

Pour ce rôle ingrat, il fallait quelqu’un capable d’enfiler les kilomètres comme des perles sur un collier, de faire ce qu’on lui dit sans poser trop de questions et qui fonce à travers tout (les ronces ? même pas mal) : c’est Moi (Yannick). J’ai eu du mal à assumer au début mais je profite maintenant pleinement des avantages de mon personnage puisque mon capitaine n’ose pas me réclamer ma participation financière de peur que je lui « casse la gueule ». On est brute ou on ne l’est pas !

LE TRUAND

Il n’en reste plus qu’un et je suis sûr que maintenant vous vous dites que pour ce rôle là ce ne pouvait être que lui (en tout cas c’est ce que David et moi on s’est dit). En effet, qui mieux qu’Hervé aurait pu déjouer les nombreux pièges préparés par les organisateurs et faire tourner la tête des adversaires en faisant croire qu’il cherchait un poste déjà trouvé. Ils ne sont pas prêts de s’en remettre et je crains qu’il n’ait fortement besoin d’une BRUTE à ses côtés en cas de représailles et d’un BON dans ses relations pour entamer des pourparlers de paix.

Voilà, maintenant que le casting est dévoilé, revenons à ce dimanche 2 décembre en forêt de Clairmarais et rappelons que ce raid pédestre se déroule par équipe de 2 ou 3, sur 4 heures avec 100 points à récupérer sur 10 ateliers. Une seule règle : les cartes et les points marqués sur chaque atelier se récupèrent obligatoirement à deux.

Il est 10h30 et l’organisateur donne le départ de cette dixième édition des JO² au plateau très relevé (je ne dis pas ça parce qu’on y participe). Nous partons chacun dans une direction pour récupérer les 3 morceaux d’une carte qui, une fois reconstituée, nous donnera l’emplacement de 5 balises sur lesquelles nous trouverons l’emplacement d’un départ d’atelier et d’une autre balise.

Nous partons rapidement et après avoir trouvé les premiers départs d’atelier, Hervé s’engage sur l’atelier 4 (course au score et points cardinaux) et David sur le 5 (suivi d’itinéraire et reports) pendant que moi je ratisse la carte afin de trouver les autres départs d’atelier et le lieu de l’arrivée qui n’était pas connu. Les jambes répondent bien et l’orientation se passe sans accroc jusqu’au moment ou je me rends compte que j’ai perdu le talon de contrôle sur lequel j’avais déjà pointé 7 balises. Grosse frayeur mais la chance est de mon côté puisqu’en revenant sur mes pas je le retrouve assez rapidement. Il est temps de récupérer David et Hervé afin de valider leurs points. 10 points chacun soit 21 points avec celui que j’avais validé par ailleurs. De nouveau rassemblés, nous partons vers les ateliers situés à l’est de la carte gardant ainsi une grappe de 4 ateliers proches de l’arrivée ce qui nous permettra de gérer plus aisément le temps restant. David s’arrête à l’atelier 6 (road-book et azimut/distance), Hervé et moi passons à l’atelier 3 (les pastilles et la géométrie) récupérer les cartes puis nous nous rendons à l’atelier 8 (course aux segments et orientation de précision) sur lequel s’élance Hervé. Je retourne ensuite faire l’atelier 3. A peine le temps de trouver les 10 postes qu’il est déjà l’heure de récupérer David (11 points), de retourner à l’atelier 3 (11 points) et de rejoindre Hervé (11 points). Carton plein sur ces trois ateliers soit 54 points et il nous reste 1 heure. Une erreur (la fatigue commence à se faire sentir) nous éloigne de l’atelier 7 que nous décidons de laisser tomber. Reste donc 3 ateliers à ratisser : le 2, le 9 et le 10. On conserve la même organisation et Hervé part sur le 2 (les paires et les défs), David sur le 10 (hydro et carte blanche) et moi sur le 9 (vrai-faux et vrai-manquant). Les minutes filent et le terrain très boueux et glissant par endroits ne nous rend pas la tâche facile. 40 minutes plus tard, je récupère David (5 points), on valide mon atelier (9 points) et je pars rejoindre Hervé au départ de son atelier (11 points). Un ultime effort avec Hervé et nous rallions l’arrivée dans les temps en 3h58’55’’ avec 79 points et une petite frayeur puisque je me tords la cheville en pointant le boîtier d’arrivée mais heureusement sans gravité. Le contrat est accompli, peu de regrets (2 ou 3 points) et une stratégie qui s’est déroulée sans accrocs.

Nous sommes satisfaits de notre performance et le top 10 semble à notre portée. Une soupe, un sandwich et une bière plus tard (sauf pour la brute qui ne boit pas d’alcool, c’est bien connu), les résultats tombent et c’est la bonne surprise puisque nous nous classons 4^ème juste derrière l’autre équipe de CapOnord composée de Yoann, Eric et Nicolas de la BA. On a du mal à y croire surtout lorsqu’on regarde la composition des équipes derrière nous. Un beau week-end donc pour CapOnord qui place ses trois équipes dans le haut du classement puisqu’Aurélie se classe également 3^ème chez les féminines.

Merci à mes deux coéquipiers et vivement l’année prochaine pour la XIème édition des JO².

LA BRUTE. 

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