Champion de France de CO de nuit, pour mon dernier CF avant de passer en H65 !

Handicapé parune sérieuse plaie à la cuisse (transpercée par une branche cassée) 2 semaines avant les CF MD en mai (6è), puis par une bronchite 10 jours avant les CF LD en Août (perte du titre conquis en 2022), j’ai enfin pu préparer comme il le fallait le mois d’octobre.

Octobre a débuté par le titre aux championnats de Belgique de relais (le 8/10) avec l’ASUB, puis poursuivi par une séance de côtes/semaine et surtout par un magnifique Mégastage FRSO en forêt de Fontainebleau du 21 au 24/10 : 6 demi-journées d’exercices « challenging » entre d’énormes blocs rocheux, parfois sous de bonnes « draches », qui vont nous accompagner (avec des coups de vent) jusqu’au début Novembre.

Etant le seul CapOnordiste à partir en Charente-Maritime, j’ai eu la chance de profiter de l’invitation à co-voiturer, depuis Arbonne la forêt, dans leur voiture ASUBienne, par mes amis Pierre P. et Claire M.

Mercredi 25/10, prise de contact sur des terrains garnis de pinèdes et d’oyats d’arrière-dunes (et de quelques buissons piquants) avec un entraînement (marché-trotté pour récupérer du stage) en forêt de la Coubre, depuis la plage de la pointe Espagnole, avant une nuit sur une banquette de mobil-home de Vervins (merci Camille M.).

Jeudi 26/10, découverte de la corderie royale de Rochefort, sous la bruine, pour un sprint (avec traversée de l’entrée du port), que je remporte avec beaucoup d’anticipation et de bons choix sur les itinéraires décisifs, gagnant ainsi une bourriche de 2 douzaines d’huîtres, que je partagerai le lendemain soir avec les orienteurs du club de l’IGN (qui m’accueillent pour 5 jours dans un de leurs mobil-homes, merci Benoît S.).

Vendredi 27/10, MD dans les collines du canton de Logerie (forêt de la Coubre), avec travail azimut-relief dans une forêt très pénétrable (souvent « blanche »), autorisant une bonne vitesse de course (que je cours à vitesse réduite pour me préserver).

Samedi 28/10, mon premier gros objectif est le championnat de France de sprint,à La Palmyre, qui ne se court par catégories que depuis 2022 : première partie de course dans un lacis de passages entre les maisons d’un lotissement, deuxième partie avec franchissement de 2 collines (je me lacère les genoux lors d’une chute dans les ronces pendantla dernière descente vers l’hippodrome), arrivée après un slalom entre barrières et boxes pour les chevaux (que les clubs pouvaient réserver pour s’abriter) : classé 4ème (à 56’’ du même vainqueur que l’an dernier), je savoure tout de même cette médaille « en chocolat ».Petit regret, car une zone « blanche ! » (mal découpée !) de la carte des CF de sprint me fait décider d’un détour en descendant sur l’hippodrome (15’’ perdues).

Dimanche 29/10, CNE en forêt de La Palmyre avec arrivées par une sorte d’orientshow-géant dans le sable gorgé d’eau de l’hippodrome : je cours dans une équipe de relais « Palmyre » de l’AC Beauchamp (mon premier club 1983-1998) avec mes amis Gérard L.et Etienne P., mais l’équipe est non-classée, incomplète (4è non venu pour cause d’évènement familial).

Natation 1/2H par jour de samedi à lundi, dans la piscine (découverte et couverte, 2 bassins) pour bien récupérer, car courir 11 fois en 9 jours nécessite de prendre soin de son corps (avec aussi des étirements bi-quotidiens doux, chaque matin puisà l’arrivée de chaque course).

Nous faisons aussi 2 belles sorties en bord de mer, à Royan et près de Ronce les bains, avec un océan bien démonté par le vent et un arrosage gratuit par les bouffées d’écume et d’embruns. La mer monte avec le réchauffement climatique et détruit les falaises, comme à la pointe espagnole (avec quelques maisons inondées sur le pourtour de la côte, car il pleut abondamment et que l’on est en WE de grandes marées, ce qui favorise les vagues-submersion).

Lundi 30/10, la salle des fêtes de Saint-Augustin parait bien petite pour accueillir le millier d’orienteurs participant aux CF de nuit, alors on se serre ! J’avais couru en 2004 sur cette carte (que j’ai rapportée pour l’étudier, même si la végétation, bien verte, a dû évoluer depuis) et ai élaboré une stratégie avec le choix d’utiliser le plus possible les sentiers.

Avec des attaques de poste assurées et sereines, j’ai trouvé mes 13 balises sans souci, 1 seule sortie de poste approximative du poste 6 dans le vert en perdant 1' en faisant un A-R sur le sentier au sud (croyant arriver sur celui à l'ouest,me recalant grâce à ma boussole) me fait perdre 1’, que je regagne en accélérant sur les 6 derniers postes avec des choix très courants (quoique sablonneux sur le layon pour la 8-9), malgré un relief prononcé. La drache des dernières minutes ne m’arrête pas et je repasse 1er Français pour 7’’ (derrière le belge Christian S. qui l’emporte d’ 1’40’’).

Heureux d'être redevenu champion de France de CO de nuit (après 2015) pour ma dernière CO en H60 (je ne les embêterai plus l'an prochain, passant en H65). Mon ami Pierre D., qui a dû abandonner à la 3 m'a dit que beaucoup y grenouillaient (j’avais choisi une attaque sûre par le sud, dans le rentrant blanc, depuis le chemin).

Sur le podium me sont offertes une 2è bourriche d’huîtres (partagée en famille à mon retour) et une jolie bouteille de Pinot de Charentes.

L’organisation des bénévoles du CMO était très performante, mais dommage que les cartes des concurrents arrivés de ce CF n’aient pas été conservées jusqu’au dernier départ (d’où un manque d’équité possible).

De plus, la magnifique solidarité entre orienteurs amis m’a permis d’optimiser ce déplacement (en réduisant mon empreinte sur la planète) !

Résultats

Joël